Jean Véronis avait jadis salué l'arrivée de la version 3 de la Google Deskbar dans ce billet.
Comme souligné sur de nombreux blogs, dont le précédent, ses principales caractéristiques sont les suivantes :
- SpellCheck : correcteur orthographique instantanné pour la saisie via des formulaires
- WordTranslator : traduction automatique "à la volée.", à partir de
l'anglais uniquement mais c'est déjà un petite prouesse technique.
- AutoLink : Un clic sur ce bouton dans la barre Google permet, par exemple et pour l'instant uniquement aux états-unis, de
transformer une adresse de restaurant sur une page web en un lien direct vers la recherche cartographique de Google
(Google Maps dont nous vous parlions ici). Ceci fonctionne également pour, autre exemple, identifiants de livres (ISBN)
Or cette dernière fonction n'est pas sans soulever quelques épineux problèmes.
D'abord par la confusion qu'elle peut entretenir pour savoir quel lien
est "posé" par l'auteur du document et quel autre est "posé" par Google
(et donc dicté par les logiques de liens sponsorisés du moteur).
Ensuite est-il possible que cette fonction "altère" la nature des liens
déjà existants sur une page ?
C'est de tout cela dont parle la dernière table-ronde d'IT Conversations, réunissant un expert de l'EFF, un juriste et un blogger de chez ... Micosoft (qui, à l'époque s'était cassé les dents en tentant d'imposer ses Smart Tags, preuve qu'un judicieux marketing et le maintien d'une image "propre et neutre" d'une marque peuvent nous faire avaler bien des pilules).
Dès que les journées feront 25 heures je promets de faire un compte-rendu détaillé de cette passionnante conférence dont je n'ai pour l'instant entendu que quelques extraits. D'ici là si quelqu'un dispose d'une heure d'écoute et veut s'en charger ;-)
OE
>Dès que les journées feront 25 heures
J'ai entendu parler de 35 ?
Rédigé par : jean Véronis | 31 mars 2005 à 18:29