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« Brèves réflexions sur la courte vie de Roger T. Pédauque | Accueil | Rapport de la CNIL »

Commentaires

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GG

Dans l’esprit de lancer un débat je commente rapidement le texte d’olivier, en sachant qu’il n’a pu s’exprimer longuement dans « le monde ». 5000 signes c’est peu, la contraction journalistique favorise la mise ne lumière des grands axes au détriment de bifurcations pas inutiles ;-)

Si le scénario de la « disparition des disques durs » est possible, un autre (et d’autres) l’est (le sont) aussi.
La généralisation des micro-disques durs (de plus en plus petits), les capacités de stockage qui devraient atteindre à l’horizon 2007 les térabits (enregistrement vertical, tête de lecture placée à 10 nanomètres du disque), la baisse du coût de l’octet stocké sur ces supports (rapport espace dispo / coût du disque), ainsi que l’habitude humaine à vouloir posséder permet d’entrevoir un autre scénario.
Si des Blogger , yahoo groups ou autres photosharing on le vent en poupe , les clés USB, Ipod et autres support de stockage multimédia sont aussi des stars… A cet égard la disparition des disques durs semble peu certaine. J’imagine plutôt un développement concomitant des supports « locaux » et « distants », de toute manière c’est le même matériel accédé différemment.

Un autre point important concerne le P2P et les technos qui tournent autour des Grid technologies. Par exemple, si un P2P met bien entendu nos disques en ligne, il n’y a pas de « centralisation » par un google, yahoo ou MSN… c’est du web dit invisible (et pour cause c'est pas du web, non indexé par les moteurs), un réseau où chacun peut-être un nœud, partager tout, rien ou un peu… à nous de construire, d’organiser des espaces qui échappent à l’indexation… devrons nous suivre le leitmotiv : pour vivre heureux vivons cachés ;-))
Un scénario prospectif pourrait se trouver dans l’émergence d’un « internet 2 » ( public et non commercial) une idée qui n’a jamais vraiement vu le jour (si ce n'est au tout début du web), il est peut-être temps de le mettre en place…

GG

Aleph187

OE énonce un point de vue si peu technologisant que l'objection/alternative de GG me semble déplacée.
OE parle de "l'accès" et GG répond "propriété". Bien sûr que l'accès (et le contrôle de l'accès) n'est pas antithétique du développement de sphères privatives, fussent-elles virtuelles et nomades. Toutefois, l'âge de l'accès, pour reprendre l'expression concise de Rifkin, n'est autre que celui d'une excroissance (ou d'un tournant pour certains) bien particulière du mode d'appropriation capitaliste : c'est à qui possèdera les capteurs idoines au surf sur les flux d'information, en même temps que l'entertainment adéquat à l'idéologie de la fluidité et du streaming. Là est l'enjeu des nouveaux processus d'appropriation qui - OE a raison - n'ont pas besoin d'un "centre de commandement". De même qu'il n'est plus terrible labyrinthe qu'un labyrinthe en ligne droite, il n'y a guère de "société de contrôle" aussi efficace qu'une société du réseau.
L'acéphalité, le programme faible, les algorithmes en transhumance : voilà l'accès, ses promesses bien sûr, son cauchemar éventuellement.
Aleph187

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