Le sujet n'est pas nouveau, il a déjà été évoqué l'année dernière par Olivier. Dans un article publié aujourd'hui par Libération, Philippe GRANGEREAU (à Pékin) et Laurent GUENNEUGUES (à Paris) tente de jauger l'impact de la collaboration entre les moteurs de recherche (Yahoo et Google) et le gouvernement chinois, en introduisant des mots-clés choisis dans les deux moteurs de recherche, en français à Paris et en chinois à Pékin.
Exemple extrait de l'article avec le mot clé «Dalaï-lama»
Pour les internautes chinois, il n'existe presque plus. Une seule photo du chef spirituel du Tibet apparaît lorsqu'on tape son nom sur le Google chinois, quand la même recherche donne 42 600 réponses en France. La recherche texte, en Chine, ne livre que des dénonciations de «l'attitude séparatiste» du dalaï-lama publiées par la presse officielle. En France, parmi les premiers résultats figure le site Tibet-info, qui demande le retrait de «l'occupant chinois» du Tibet. D'autres liens pointent vers des biographies rappelant notamment que Tenzin Gyatso, le 14e dalaï-lama, a obtenu le prix Nobel de la paix en 1989.
Source : Chine: Google et Yahoo censurent gratis (Libération 15 Février 2006)
Je suis outrée de ce système de collaboration qui nous rappellent de tristes heures déjà vécues.
Comment peut on se vendre ainsi et oublier toute éthique.
Je suis scandalisée par ces pratiques et j'espère qu'une sanction pourra être prise envers ces sociétés "pourries".
Nous sommes plusieurs à rechercher un moteur de recherche moins corrompu.
Nicole VALLS
Rédigé par : VAUTHIER | 04 mai 2006 à 11:32