Lu sur le blog "outils froids" (toujours intéressant) un commentaire qui m'a amené à aller lire l'article suivant sur le site de Los Alamos, au sujet de cette modélisation globale sous forme de carte, de l'utilisation de la documentation scientifique par les chercheurs.
En regardant de plus près l'article paru dans PLoS One: "Clickstream Data Yields High-Resolution Maps of Science"
nous trouvons cette conclusion riche d'enseignements (traduction rapide):
"Il peut y avoir de réelles différences entre ce que les gens disent qu'ils font et ce qu'ils font réellement[...]Cela s'applique également à la distinction entre le comportement adopté lorsque l'on cite et le comportement adopté lorsque l'on recherche de l'information en ligne. Le premier est l'expression publique et explicite de l'influence d'auteurs universitaires, alors que le second résulte du comportement de navigation privé des utilisateurs universitaires de portails Web. Cette distinction offre des aperçus différents en ce qui concerne l'activité de recherche, selon que l'on la modélise sur la base des données de citations ou sur les logs sur des données de recherche. Notre carte de la science dérivée de données issues des clicks peut ainsi aller contre la conception de la connaissance validée, qui est jusqu'ici principalement basée sur les données de citations [...]"(p.9)
Une nouvelle façon d'appréhender l'interaction entre les usages réels de navigation, qui créent la connaissance, et leur façade institutionnelle,liée à l'évaluation, lors des publications, basée sur la bibliométrie. Jusqu'à en déduire que les sciences humaines et sociales jouent un rôle de passerelle interdisciplinaire entre les autres domaines scientifiques.
DV